Bilan mensuel des marchés TSX et S&P 500
Dans cette section, on vous présente un court résumé des principaux événements survenus au cours du mois concernant la Bourse de Toronto et le marché américain du S&P 500. La Bourse de Toronto est l’un des marchés financiers les plus importants au Canada, tout comme le S&P 500 constitue un indice majeur aux États-Unis.
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Résumé mois novembre 2025
Le SP500
Le marché américain, représenté par le S&P 500, a évolué de manière latérale en novembre, un comportement très similaire à celui observé en octobre. Ce mois a été marqué par une nervosité notable chez les investisseurs.
Cette inquiétude découle principalement de la croissance fulgurante, au cours des dernières années, de certaines grandes entreprises technologiques américaines, alimentée par des attentes très élevées liées à l’essor de l’intelligence artificielle (IA). En effet, une poignée d’entreprises — notamment NVIDIA, Amazon, Google, etc. — tirent les marchés vers le haut grâce à l'appréciation rapide du prix de leurs actions.
Plusieurs investisseurs craignent que cette progression trop rapide entraîne la formation d’une bulle spéculative. Une telle bulle, si elle éclatait, pourrait provoquer une correction importante des marchés boursiers. Certains signaux préoccupants suggèrent déjà une possible surévaluation. Par exemple, l’indice de Warren Buffett, qui compare la capitalisation boursière d’un pays à son PIB, indique que le marché américain vaut environ deux fois le PIB des États-Unis — un niveau considéré comme surévalué selon les standards historiques.
De plus, le recours croissant à l’emprunt pour acheter des actions (effet de levier) accentue le risque d’un repli marqué si les marchés devenaient baissiers. Certaines institutions jugent également que les investisseurs sont trop optimistes quant au potentiel de l’IA et qu’ils sous-estiment d’autres données économiques plus préoccupantes, comme l’inflation persistante et les taux d’intérêt élevés.
Les investisseurs redoutent aussi qu’en cas de ralentissement dans le secteur de l’IA, plusieurs grandes entreprises — telles que NVIDIA, Meta, Microsoft, Google ou Amazon — publient des bénéfices inférieurs aux attentes, ce qui pourrait entraîner une baisse significative de leur action. Étant donné leur poids important dans les indices, une telle situation pourrait faire reculer l’ensemble du marché.
Cette inquiétude s’est notamment reflétée dans la volatilité du S&P 500, qui est passée d’environ 17 à près de 25 à la fin novembre, une hausse notable.
Enfin, le mois de décembre approche, un mois qui est généralement favorable aux marchés grâce à l’effet saisonnier connu sous le nom de rallye de Noël.
Le TSX
Pour la Bourse de Toronto, l’indice TSX évoluait de façon latérale depuis le début du mois d’octobre. Cependant, le 25 novembre, il a finalement brisé cette phase d’hésitation et s’est mis à progresser vers de nouveaux sommets. Entre le début octobre et la fin novembre, le TSX a enregistré une hausse plus importante que le S&P 500. Plus précisément, le TSX a gagné environ 4,62 %, tandis que le S&P 500 a progressé d’environ 2,73 %.
La performance du TSX en novembre est étroitement liée à la vigueur des secteurs des finances, de l’énergie et des matériaux, qui ont respectivement augmenté de 4,03 %, 8,54 % et 14,85 %. Ces trois secteurs, parmi les plus importants pour la Bourse de Toronto et pour l’économie canadienne, ont été les principaux moteurs de cette croissance.
Par ailleurs, la hausse du secteur des matériaux au Canada est directement influencée par la montée du prix de l’or. Cette appréciation du métal précieux a fortement contribué à la croissance du TSX au cours des dernières années, et continue de jouer un rôle clé dans sa performance récente.
Résumé mois octobre 2025
Le SP500
Le mois d’octobre a été caractérisé par une légère hausse des marchés boursiers, le S&P 500 ayant progressé d’environ 2 %. Cette augmentation demeure toutefois modeste, en raison du recul observé en début de mois.
En effet, les premières semaines d’octobre ont été marquées par une inquiétude notable chez les investisseurs. Cette montée de la peur s’est traduite par une hausse de la volatilité et une augmentation de la demande pour les actifs jugés plus sûrs, tels que l’or.
Cette nervosité provenait principalement de la fermeture partielle de plusieurs services fédéraux américains, conséquence d’un désaccord budgétaire entre la Maison-Blanche et le Congrès, ainsi que d’un ralentissement du marché de l’emploi aux États-Unis.
Cependant, à partir de la mi-octobre, la tendance s’est inversée à la hausse. Les investisseurs sont redevenus plus optimistes, soutenus par plusieurs facteurs : une inflation plus faible que prévu en septembre, un espoir croissant d’un accord commercial entre la Chine et les États-Unis et la hausse du cours des actions de grandes entreprises technologiques telles qu’Apple, Google et Microsoft.
Le TSX
La Bourse de Toronto a suivi la tendance générale des marchés américains, mais dans une ampleur plus limitée. Alors que le S&P 500 affichait une progression notable, le TSX a plutôt évolué de manière latérale au cours du mois. En octobre, l’indice canadien a enregistré un gain d’environ 0,5 %, soit quatre fois moins que le S&P 500.
Contrairement au marché américain, le TSX a débuté le mois d’octobre sur une note positive, surpassant même temporairement le S&P 500. Cependant, on a observé un changement de tendance dès la mi-octobre, marquant le début d’un ralentissement.
Cette hausse initiale du TSX s’explique en partie par la forte augmentation du prix de l’or au début du mois, ce qui a stimulé la profitabilité des entreprises minières canadiennes, le Canada étant un acteur mondial majeur dans l’extraction aurifère.
Le changement de tendance observé à la mi-octobre découle principalement de la baisse subséquente du prix de l’or et du recul de plusieurs secteurs clés de l’économie canadienne.
Enfin, la situation a été aggravée par l’annonce de l’administration Trump, qui a imposé une hausse de 10 % des tarifs douaniers sur toutes les importations en provenance du Canada, ajoutant une pression supplémentaire sur le marché canadien.
Résumé mois septembre 2025
Le SP500
Le S&P 500 a de nouveau progressé en septembre, atteignant de nouveaux sommets. Cette performance reflète un marché boursier confiant et optimiste. Sur le plan technique, lorsqu’une action ou un indice franchit de nouveaux sommets, c’est généralement favorable : il y a moins de zones de résistance susceptibles de freiner la montée des prix.
Une zone de résistance correspond à un niveau du graphique où l’offre de vente est plus forte que la demande d’achat. Quand le prix atteint ce seuil, les vendeurs prennent souvent le dessus, ce qui entraîne un repli du marché. Il faut donc, dans bien des cas, un catalyseur positif pour franchir cette barrière et permettre au prix de continuer sa progression.
En septembre, la hausse du S&P 500 s’explique surtout par les attentes des investisseurs concernant une baisse du taux directeur le 17 septembre. Une fois la décision confirmée par la Réserve fédérale, qui a réduit son taux de 25 points de base, les marchés américains ont poursuivi leur progression. Cette baisse des taux soutient l’économie en général et demeure positive pour les marchés boursiers.
Sur le plan politique, Donald Trump a proposé que les entreprises paient 100 000 $ pour chaque visa de travailleur H-1B, des visas attribués à des travailleurs étrangers hautement spécialisés. Cette mesure, si elle est mise en place, augmenterait les coûts pour les entreprises concernées.
Le TSX
À la Bourse de Toronto, le TSX a de nouveau atteint de nouveaux sommets, poursuivant sa progression effrénée amorcée depuis la fin mai 2025. En début septembre, l’attention des investisseurs était tournée vers la réunion de la Banque du Canada du 17 septembre, au cours de laquelle la trajectoire du taux directeur canadien a été discutée. La décision de réduire le taux directeur de 25 points de base a ravivé l’optimisme et soutenu la hausse du marché canadien.
La progression du TSX a été portée principalement par les secteurs des matériaux et de l’énergie. Le secteur des matériaux a enregistré une performance impressionnante, avec un gain d’environ 17,86 % en septembre. Le secteur de l’énergie, quant à lui, a connu une hausse plus modeste, proche de 2 %. Malgré cette progression limitée, son poids important dans l’indice a contribué à renforcer la tendance haussière du TSX.
Résumé mois août 2025
Le SP500
Le S&P 500 a poursuivi sa progression en août, enregistrant une hausse d’environ 3,41 % sur le mois. La croissance s’est surtout manifestée au début du mois, puisque le marché est resté relativement stable par la suite, évoluant plutôt de façon latérale.
Au même moment, l’administration Trump a signé un décret imposant des tarifs douaniers variant de 10 % à 41 % sur les importations en provenance de 69 pays, selon leur origine. Ces pays ont toutefois la possibilité de négocier avec les États-Unis afin de réduire ces droits de douane. Malgré les craintes liées à ces mesures, qui pourraient accentuer les pressions inflationnistes, l’optimisme des investisseurs demeure bien présent.
Par ailleurs, la forte performance de grandes entreprises technologiques comme Meta, Microsoft, Apple et Nvidia a contribué à tirer les marchés vers le haut. Enfin, les investisseurs portent aussi une attention particulière à la possibilité d’une baisse du taux directeur aux États-Unis en septembre.
Le TSX
La Bourse de Toronto a, elle aussi, poursuivi sa progression en août, s’envolant tel une flèche vers de nouveaux sommets. Cette montée rapide finira toutefois par se stabiliser.
La performance du marché canadien a été largement soutenue par certains secteurs clés. Le secteur des matériaux a enregistré une hausse impressionnante de 15,82 % en août, tandis que le secteur financier a progressé d’environ 5,14 %. L’action Shopify a également contribué à cette progression, ajoutant un soutien supplémentaire à la tendance haussière.
Résumé mois juillet 2025
Le SP500
Le mois de juillet débute par une forte chute de l’action de Tesla, à la suite des menaces de Donald Trump de mettre fin aux subventions fédérales — totalisant plusieurs milliards de dollars — accordées aux entreprises d’Elon Musk. Cette baisse marquée du titre a accentué la volatilité du S&P 500, en raison du poids important de Tesla dans l’indice.
En revanche, Nvidia atteint de nouveaux sommets historiques, ce qui contribue à soutenir la progression du S&P 500. L’entreprise est devenue la première à franchir le cap des 4 000 milliards de dollars en capitalisation boursière, représentant désormais plus de 7 % de l’indice.
Du côté de la politique monétaire, la Réserve fédérale (Fed) a indiqué qu’elle attendrait d’évaluer l’impact des tarifs douaniers sur l’économie américaine avant d’envisager une baisse du taux directeur. Néanmoins, les marchés anticipent désormais à 55 % une réduction de taux dès septembre, ce qui serait favorable à l’économie américaine.
Globalement, les investisseurs demeurent plus optimistes que pessimistes quant aux perspectives économiques, ce qui continue de soutenir la croissance du S&P 500.
Par ailleurs, tous les regards se tournent vers le 1er août 2025, date limite pour conclure un nouvel accord commercial avec les États-Unis. En l’absence d’entente, de nouveaux tarifs douaniers entreront en vigueur et affecteront plusieurs partenaires commerciaux, ce qui accentue l’incertitude sur les marchés et incite les investisseurs à la prudence.
Le secteur technologique, en forte croissance depuis le début de l’année, demeure l’un des principaux moteurs du S&P 500. Il s’agit du deuxième secteur le plus performant de l’indice depuis janvier.
Le TSX
Du côté de la Bourse de Toronto, le TSX a poursuivi sa progression en juillet, atteignant de nouveaux sommets. Toutefois, l’indice a connu une légère correction en fin de mois, enregistrant une baisse de près de 2 %.
Sur le plan économique, au début du mois, le gouvernement canadien a reçu un avis officiel des États-Unis annonçant l’imposition d’un tarif douanier de 35 % sur toutes les importations en provenance du Canada, à l’exception de celles couvertes par l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).
Cet accord protège plusieurs produits, notamment : lait, fromage, yogourt, volaille, œufs, blé, maïs, soja, sucre, textiles, vêtements, chaussures, médicaments, etc.
En réaction à cette nouvelle, le ministre du Commerce, M. Leblanc, a entamé des pourparlers avec les États-Unis dans le but de conclure un accord commercial bilatéral, ce qui pourrait avoir un effet positif sur les marchés canadiens.
Cependant, aucune entente n’a été conclue au cours du mois de juillet. M. Leblanc a d’ailleurs précisé qu’il n’était pas question d’accepter la première offre qui lui serait présentée, insistant sur l’importance d’un accord équitable pour le Canada.
Résumé mois juin 2025
Le SP500
L’indice S&P 500 a atteint un sommet historique le 27 juin 2025. En effet, il se dirige vers des niveaux de prix jamais atteints auparavant. Le volume associé à cette hausse dépassait légèrement la moyenne habituelle de 3 milliards. Toutefois, selon l’indicateur de Buffett, le S&P 500 représente actuellement environ 172 % du PIB des États-Unis, ce qui suggère qu’il pourrait être surévalué.
L’administration Trump a décidé d’augmenter le tarif douanier sur l’acier, le faisant passer de 25 % à 50 %. Cette mesure, qui touche de nombreux pays exportateurs, vise à protéger l’industrie sidérurgique américaine. Par ailleurs, la querelle publique survenue au début du mois de juin entre Donald Trump et Elon Musk a entraîné une forte volatilité du titre de Tesla, ce qui influence la direction du S&P 500 en raison du poids important de l’entreprise dans l’indice.
Le président de la Fed a annoncé qu’il prévoit un ralentissement économique aux États-Unis cette année. Par ailleurs, il ne s’attend pas à une baisse significative des taux d’intérêt en 2025.
La guerre entre Israël et l’Iran se poursuit, avec l’implication croissante des États-Unis, qui ont récemment frappé trois sites nucléaires en Iran. Malgré ces tensions, les investisseurs semblent s’habituer aux mauvaises nouvelles, ce qui se traduit par une faible volatilité sur le S&P 500.
Le TSX
La Bourse de Toronto poursuit sa progression vers de nouveaux sommets. Cette hausse est soutenue par l’augmentation des prix du pétrole et la forte demande pour l’or. Le prix du pétrole brut grimpe notamment en raison des anticipations de perturbations potentielles de la production pétrolière au Moyen-Orient.
D’ailleurs, le tarif douanier de 25 % imposé sur toutes les exportations d’acier du Canada vers les États-Unis a maintenant été porté à 50 %. Cette mesure aura un impact négatif sur plusieurs entreprises canadiennes.
Résumé mois mai 2025
Le SP500
L’optimisme se fait sentir sur les marchés nord-américains, tant au Canada qu’aux États-Unis. En effet, les bonnes nouvelles en provenance des États-Unis ont soutenu la progression des indices boursiers des deux pays.
Parmi ces nouvelles positives, les excellents résultats financiers publiés par Meta et Microsoft ont particulièrement retenu l’attention. Ces performances solides ont contribué à la hausse du S&P 500, porté par le rebond du secteur technologique.
À cela s’ajoute l’annonce d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine, prévoyant une réduction temporaire des tarifs douaniers pendant 90 jours. Cette détente sur le plan géopolitique a renforcé la confiance des investisseurs, alimentant la montée des marchés.
Par ailleurs, l’administration Trump prévoit attendre jusqu’au 9 juillet avant d’imposer des tarifs de 50 % sur certains produits en provenance de l’Union européenne.
En bref, le S&P 500 a augmenté de plus de 5 % en mai, stimulé par plusieurs nouvelles. De plus, la volatilité — c’est-à-dire les mouvements de prix — est demeurée relativement modérée.
Le TSX
Du côté canadien, la Bourse de Toronto a récemment franchi un seuil de résistance technique, ce qui suggère une dynamique haussière vers de nouveaux sommets. Plus précisément, l’indice avait buté à plusieurs reprises autour de la zone des 25 892 points, correspondant à son ancien sommet historique.
Pourquoi est-ce considéré comme un signal positif ? Lorsqu’un indice ou une action dépasse un sommet antérieur, il entre en "territoire inconnu", où aucune résistance technique n'est encore formée. Cela signifie qu’il y a moins de freins psychologiques ou de zones de vente anticipée, ce qui facilite souvent une progression plus fluide des prix vers le haut.
Cette tendance haussière observée en mai a été soutenue par plusieurs facteurs, notamment des nouvelles économiques encourageantes en provenance des États-Unis, ainsi que les solides résultats financiers publiés par des institutions financières majeures comme la Banque Nationale et la Banque de Montréal.
Résumé mois avril 2025
Le SP500
4 avril 2025
9 avril 2025
Depuis le début du mois d’avril, les marchés boursiers ont été particulièrement émotifs et volatils. En effet, le S&P 500 a enregistré une chute spectaculaire de près de 6 % en une seule journée, à la suite de l’annonce, le 2 avril, de l’imposition de tarifs douaniers par les États-Unis sur plusieurs pays. Une telle baisse est remarquable et rarement observée sur une aussi courte période. Cependant, le 9 avril, après l’annonce d’une pause de 90 jours sur ces mêmes tarifs, le S&P 500 a rebondi de près de 10 % en une journée, illustrant bien l’ampleur de la nervosité et de la réactivité des marchés face aux décisions politiques.
Suite aux deux premières semaines mouvementées d'avril sur les marchés américains, il n’y a pas eu de mouvements de prix significatifs sur le graphique du S&P 500. Toutefois, aux États-Unis, les investisseurs deviennent de plus en plus nerveux en raison d’un risque réel de récession. Techniquement, une récession se définit par une baisse du PIB pendant au moins deux trimestres consécutifs. Actuellement, au premier trimestre de 2025, le PIB américain a reculé de 0,3 %, principalement en raison d'une augmentation des importations par les entreprises. Si cette tendance se poursuit et que le PIB diminue à nouveau au deuxième trimestre, les États-Unis entreront officiellement en récession — un scénario généralement défavorable aux marchés boursiers.
Le TSX
9 avril 2025
Le TSX a suivi les marchés américains tant dans les baisses que dans les hausses. En effet, le 4 avril, l’indice a chuté de près de 4 % en une seule journée, tandis que le 9 avril, il a enregistré une hausse de 5 %.
Les États-Unis ont annoncé une suspension temporaire de 90 jours des tarifs douaniers sur l’ensemble des exportations canadiennes, à l’exception des secteurs de l’aluminium, de l’acier et de l’automobile, qui demeurent soumis aux droits de douane.
Cette trêve commerciale devrait soutenir l’économie canadienne, puisque le Canada exporte une grande quantité de produits vers les États-Unis, qui sont l’un de ses partenaires commerciaux les plus importants.
Résumé mois mars 2025
Le SP500
Les États-Unis ont décidé d’imposer des tarifs douaniers de 25 % sur certains produits en provenance du Canada. Toutefois, ils ont choisi de reporter l’application de ces tarifs sur les produits couverts par l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) jusqu’au 2 avril. Ces produits représentent environ 38 % des exportations canadiennes.
La guerre commerciale entre les États-Unis et plusieurs autres pays devrait s’intensifier en avril. Depuis la fin février, le S&P 500 a chuté de plus de 5 %, une baisse largement attribuée à cette tension commerciale croissante et à l'incertitude économique mondiale.
De plus, l’indice a rompu la tendance haussière amorcée en 2023, ainsi que sa ligne de support technique, ce qui témoigne d’un affaiblissement notable du marché. Toutefois, un élément technique encourageant demeure : le S&P 500 évolue encore au-dessus de sa moyenne mobile exponentielle (EMA) à 200 jours. Cette EMA 200 est une ligne calculée à partir des 200 derniers jours de clôture, en accordant davantage de poids aux données les plus récentes. Une rupture de cette ligne pourrait avoir un impact négatif sur les marchés boursiers, en signalant une possible inversion de tendance ou un affaiblissement du momentum à long terme. En effet, beaucoup d'investisseurs et de gestionnaires de portefeuille prennent ce signal comme une indication de vendre ou de réduire leur exposition au risque. Aussi, l’EMA 200 est très surveillée : un bris à la baisse peut provoquer un effet de panique, surtout si le mouvement est confirmé par d'autres indicateurs (volume élevé, cassure de support, etc.).
Dans ce contexte d’incertitude, une nouvelle correction à la baisse des marchés boursiers américains reste possible.
Le TSX
Le Canada réplique aux mesures américaines en imposant une taxe douanière de 25 % sur 30 milliards de dollars de produits en provenance des États-Unis. En avril, le gouvernement canadien prévoit d'étendre ces tarifs à plus de 120 milliards de dollars de marchandises américaines.
Si cette guerre commerciale s’intensifie et perdure, elle pourrait entraîner une hausse de l’inflation au Canada, en raison de l’augmentation des coûts d’importation. Les entreprises canadiennes devront alors s’adapter rapidement à cette nouvelle réalité économique.
Côté marchés, la Bourse de Toronto (TSX) se maintient pour l’instant dans une zone de consolidation, évoluant entre sa ligne de résistance et sa ligne de support. Un éventuel bris de la ligne de support serait perçu comme un signal négatif par les investisseurs.
En parallèle, la progression des secteurs des matériaux et de l’énergie a soutenu la performance du TSX. Enfin, la Banque du Canada a récemment abaissé son taux directeur de 0,25 %, une décision qui vise à stimuler l’économie en période d’incertitude.
Résumé mois février 2025
Le SP500
Le 1er février, Donald Trump a annoncé l’instauration d’une taxe douanière de 25 % sur les importations en provenance du Canada et du Mexique. Il a également déclaré qu’une taxe de 10 % serait appliquée à toutes les importations en provenance de Chine. Ces taxes devaient entrer en vigueur le 4 février. Cependant, Donald Trump est revenu sur sa décision et a décidé de reporter leur application de 30 jours pour le Canada et le Mexique. Le S&P 500 continue de se déplacer latéralement, fluctuante entre deux zones de prix. Le prix oscille entre la ligne de résistance et la ligne de support. Une ligne de résistance représente une zone où il y a généralement plus de vendeurs que d'acheteurs, ce qui pousse le prix à la baisse. À l'inverse, une ligne de support est une zone où il y a plus d'acheteurs que de vendeurs, ce qui fait monter le prix. Ce mouvement latéral semble être alimenté par l'incertitude liée à une guerre commerciale potentielle entre les États-Unis et d'autres pays, ce qui rend les investisseurs nerveux. En effet, une telle guerre commerciale pourrait entraîner une augmentation de l'inflation aux États-Unis. Or, une inflation élevée est généralement défavorable pour les marchés boursiers.
Le TSX
Le Canada riposte aux États-Unis en appliquant une taxe douanière de 25 %, qui entrera en vigueur le 4 mars 2025, sur toutes les importations en provenance des États-Unis. Cette mesure pourrait entraîner une hausse de l'inflation au Canada, ce qui serait défavorable à la fois pour l'économie et pour les marchés boursiers canadiens. À l'instar des États-Unis, la bourse de Toronto évolue de manière latérale. D’ailleurs, malgré les bons résultats financiers des banques canadiennes, ceux-ci ont eu très peu d'effet positif sur la bourse. En effet, les investisseurs sont principalement focalisés sur les mauvaises nouvelles liées à la guerre commerciale potentielle entre les États-Unis et le Canada.
Résumé mois janvier 2025
Le SP500
Le S&P 500 a récemment rebondi sur sa ligne de tendance haussière avant de venir tester une résistance autour des 6098 $. Cette zone agit comme une véritable barrière psychologique pour les investisseurs. En effet, une résistance est généralement caractérisée par un nombre plus élevé de vendeurs que d'acheteurs, ce qui empêche le prix de poursuivre sa montée. Les investisseurs scrutent actuellement les données économiques, notamment en se demandant si une nouvelle baisse des taux d’intérêt aux États-Unis est à prévoir. En janvier, la Réserve fédérale a décidé de maintenir son taux directeur, ce qui n'est pas un signal particulièrement positif pour la bourse.
De plus, le secteur de l'intelligence artificielle (IA) a subi une correction importante après l’annonce concernant la société chinoise d’IA Deepseek. Cette dernière semble capable de proposer des services similaires à ceux des géants américains, mais à des prix beaucoup plus compétitifs. Cette nouvelle a semé la panique parmi les investisseurs, perturbant ainsi les marchés américains.
Selon l'indicateur de Warren Buffett, qui compare la capitalisation boursière d'un marché à son PIB, le S&P 500 semble actuellement surévalué par rapport au PIB des États-Unis. En d'autres termes, le S&P 500 serait trop élevé par rapport à sa véritable valeur fondamentale.
Le TSX
La bourse de Toronto ne suit plus sa tendance haussière initiale et se dirige maintenant, à l’instar du S&P 500, vers une zone de résistance. Si le TSX rebondit sur cette résistance (ligne horizontale blanche située au sommet de l’écran), cela pourrait indiquer que l’indice poursuivra potentiellement son mouvement latéral. Sinon, la Banque du Canada a réduit son taux directeur de 0,25 point le 29 janvier 2025, le portant ainsi à 3 %. En 2024, le taux directeur a diminué de 2 %, passant de 5 % à 3 %. Cette baisse soutient la croissance économique, car elle stimule la consommation des ménages et améliore la rentabilité des entreprises. Une telle situation est favorable à l’économie et positive pour les marchés boursiers canadiens.
Résumé mois décembre 2024
Le SP500
Le SP500 continu de suivre sa tendance haussière. Cette montée est dû principalement au secteur technologique et au secteur de la communication. De plus, la sortie des rapports financiers de l’entreprise Lululemon et de d’autres entreprise a contribué à faire pousser le prix du SP500 vers de nouveau haut. Cependant, le marché est revenu vers le bas pour toucher sa ligne de tendance haussière. Il reste maintenant à observer si le prix va rebondir sur cette ligne de tendance, ce qui serait un signe positif pour les investisseurs. En revanche, si le marché perce cette ligne et baisse encore davantage, cela serait un mauvais signe et indiquerait une faiblesse sur le marché américain. Sinon, les investisseurs nourrissent encore l'espoir d'un "rallye du Père Noël", une période traditionnelle entre la fin décembre et le début janvier, historiquement propice à la hausse des indices américains.
Le TSX
La bourse de Toronto est venue briser sa ligne de tendance, ce qui représente une certaine faiblesse du marché canadien. Elle est ensuite venue toucher et rebondir sur la ligne de support tracée en vert. Une ligne de support est une ligne horizontale qui marque une zone psychologique où, généralement, il y a plus d’investisseurs qui achètent des actions que d’investisseurs qui en vendent. La ligne de support tracée en vert a arrêté la baisse du prix du TSX. Sachez qu’une pause, c'est-à-dire lorsque les prix bougent latéralement et arrêtent leur progression vers le haut, est parfois nécessaire pour empêcher le marché de monter trop rapidement, afin de maintenir un équilibre. Par ailleurs, la banque centrale canadienne a baissé son taux directeur de 0,5 %, ce qui va stimuler l’économie canadienne.
Résumé mois novembre 2024
Le SP500
Le SP500 est venu rebondir sur sa ligne de tendance haussière (la ligne que l’on peut observer sur les graphiques). Le sp500 suit cette ligne de tendance haussière depuis environs octobre 2023. De plus, le SP500 est de nouveau en haut historique, donc il a atteint un niveau jamais vu auparavant. Sinon au niveau de l’économie, l’inflation est toujours plus élevée par rapport aux attentes de la banque centrale américaine. De plus, les investisseurs craignent la possible politique monétaire inflationniste de Trump. Malgré cette préoccupation, les marchés américains ont quand même montés car certain aspect de la politique monétaire de Trump serait favorable pour les entreprises américaines. Somme toute, le SP500 continu à monter vers le haut.
Le TSX
La bourse de Toronto est venu également rebondir sur sa ligne de tendance haussière. Le TSX progresse très rapidement vers le haut, ceci stimulé par les gains des compagnies du secteur minier et de l’énergie. Sachez que la bourse de Toronto est fortement composé de compagnie faisant parti de ces secteurs. De plus, la baisse des taux d’intérêts aux Canada et l’élection de Trump a contribuer à faire pousser ce marché vers le haut. Ce marché à faite un gains d’environs 22% depuis le début de l’année. Cependant, certain investisseur craignent cette monté trop rapide.
Résumé mois d’octobre 2024
Le SP500
Le SP500 est tombé en haut historique durant le mois d’octobre, c’est à dire qu’il a atteint des prix jamais vu dans le passé. Cependant, ces prix ne se sont pas maintenus. En effet, suite à la sortie des rapport financiers de quelques grosses compagnies, le sP500 a chuté de presque 2%. Le SP500 semble revenir toucher sa tendance haussière.
Le TSX
Le TSX est également tombé en haut historique en octobre. Ce marché progresse rapidement vers le haut. Le TSX a également chuté suite à la baisse des marchés aux États-Unis. Cependant, il a baissé d’environ 1,25%. La banque centrale canadienne a baissé ses taux d’intérêts ce qui va stimuler l’économie.